Selon des alertes partagées par les autorités locales et d’autres sources, près de 40 000 personnes déplacées présentes autour de la localité de Mb’ruba (aux confins de ZS de Fataki, Rethy et Linga) vivent dans la précarité et leurs conditions de vie s’aggravent continuellement.  Elles n’auraient pas accès à leurs champs faute d’autorisation. Ces populations en provenance des localités de Libi, Lumia, Dr’aza/Alaa (Groupement D’zena, en secteur de Walendu Watsi) avaient été contraintes au déplacement à la suite des opérations militaires lancées contre les hommes en arme le 6 mai dernier. Des cas de décès, de viol et de malnutrition rapportés parmi ces déplacés. Des besoins en assistance humanitaires sont criant pour ces déplacés hébergés dans des sites spontanés et en familles d'accueil, elles -mêmes en situation de vulnérabilité. Les besoins en protection, abris, AME, vivres, soins de santé, Wash sont prioritaires.