Plus de 10 000 personnes nouvellement déplacées dans l’aire de santé de Anyara, zone de santé d’Aungba en Territoire de Mahagi : c’est depuis le 27 avril que ces personnes ont été forcées à abandonner leur village à cause de la persistance de l’insécurité liée l’intensification des activités des éléments armés présumés CODECO et les autodéfense Zaïre dans les zones périphériques de leurs milieux résidentiels selon les sources concordantes dont le Médecin chef de zone de santé d’Aungba. Ces personnes sont des retournés qui avaient décidés de regagner volontairement leurs villages d’origine entre janvier et mars 2023 à la suite d’une accalmie sécuritaire. Les assaillants profitent les vides sécuritaires laissés par les militaires FARDC qui sont en nombre réduit pour opérer dans cette zone précisent les mêmes sources. Ces nouveaux déplacés se sont dirigés vers les aires de santé jugées calmes de Jalasiga, Nzani et Aukpa où ils vivent en famille d’accueil dans des conditions difficiles. Par ailleurs, à partir du 27 avril, les autorités sanitaires de la zone de santé d’Aungba ont décidé de délocaliser momentanément toutes les activités de base de l’HGR d’Aungba vers la Cité de Djalasiga en raison de menaces sécuritaires qui paissent sur le personnel soignant, les malades qui fréquentent la structure médicale, et également sur les matériels et intrants médicaux. Pour rappel, un retour timide d’environ 59 365 personnes avait été signalé dans les aires de santé stables de Yilo, Tali, Anyara et Aloto et 54 201 déplacés internes récences en mi-mars dans les 15 aires de santé que compte la zone d’Aungba. OCHA continue à mener le plaidoyer auprès des autorités pour protéger la population civile afin de favoriser le retour des personnes déplacés.