Au total 3,908 retournés volontaires et expulsés sont passés par la frontière de Kamako entre le 06 et le 11 septembre 2021, selon le Programme National d’Hygiène aux Frontières (PNHF), dont 2,362 hommes, 703 femmes et 843 enfants. Les retournés volontaires, en majorité des Congolais, quittent l’Angola à la suite d’un ultimatum de 15 jours et qui court depuis le 04 septembre 2021 lancé par les autorités angolaises demandant aux ressortissants des pays étrangers résidant en situation irrégulière en Angola, plus particulièrement la Province minière de Lunda Norte, de quitter leur pays avant qu’elles ne procèdent à leur expulsion forcée. La plupart des retournés restent cantonnées dans la cité de Kamako en attente de moyen de transport vers leurs localités d’origine situées dans plusieurs provinces telles que le Kasaï, le Kasaï central, le Sankuru, le Kwango, le Kwilu, et la ville de Kinshasa, selon les sources locales concordantes. Nombreux parmi les retournés font état des violences qu’ils ont subis à leur départ de l’Angola, particulièrement dans la municipalité angolaise de Lucapa dans la province de Lunda Norte où des jeunes angolais passent des maisons en maisons pour les torturer et piller leurs biens.