Au moins 18000 personnes en provenance de Masisi et Rutshuru accueillis dans le site spontané au Lac vert, dans la ville de Goma. Ces personnes déplacées regroupées au sein des 3 600 ménages se sont nouvellement déplacés, en provenance des diverses localités situées dans les territoires de Masisi et Rutshuru où se poursuivent des combats entre les FARDC, et les M23. Elles sont arrivées depuis le samedi 21 janvier 2023 dans le site « Lac Vert », se trouvant sur l’axe Goma-Sake dans la Commune de Goma/Ville de Goma, selon les chiffres partagés par le Comité local des déplacés. Ces derniers arrivent au fur et à mesure, et proviennent des diverses localités du Groupements Kamuronza, Bashali Kaembe, Bashali Mokoto dans le Territoire de Masisi ; et des Groupements Bishusha, Tongo et Bambo du Territoire de Rutshuru, fuyant les combats entre les deux belligérants. Parmi ces déplacés se trouvent également au moins 2 000 personnes déplacés de 400 ménages en provenance de Kanyaruchinya où ils sont arrivés il y a trois semaines, mais faute de places et d’assistance ces déplacés ont préféré également se joindre aux autres déplacés dans ce nouveau site spontané situé dans une concession appartenant à l’Université Officielle de Goma (UNIGOM) . Des abris de fortune y sont érigés par les déplacés eux-mêmes avec des matériels précaires qu’ils arrivent à ramasser dans les environs (feuillage, sachets, moustiquaires, …). Plusieurs besoins se font déjà sentir en WASH, Vivres, NFI, ABRIS, protection et en SANTE. Actuellement la vie est très critique dans le nouveau site improvisé de Bulengo, aucune toilette ni installation sanitaire. Il convient de noter que les ménages déplacés n'ont pas été en mesure de récupérer leurs articles ménagers pendant les déplacement. La vie des enfants et des femmes est en danger suite aux conditions très difficile dans ce nouveau site. Pour avoir de l’eau, les déplacés sont obligés de recourir directement à l’eau du lac Kivu avec tous les risque de se noyer. Le centre de santé le plus proche se trouverait à environs 3 km du site. Environ 08 enfants non accompagnés seraient identifiés par le Comité des déplacés.