Des combats qui se sont produits le 20 juillet 2023 dans la zone de santé de Katoyi après une accalmie de plus d'un mois ont contraint 7 850 des 1570 ménages aux nouveaux déplacements selon la Croix Rouge locale partenaire de l’Unicef. Ces violences ont opposé le groupe armé APCLS au PARECO/FF. Les villages de Bulinda, Mutiri, Luho, Matala, Ngoyi, Kyangitsi situés dans le groupement Nyamaboko II (zone de santé de Katoyi) étaient affectés. Ces déplacés seraient arrivés à partir du 21 Juillet 2023 dans les villages de Kitobo et Kalungu dans l'aire de santé de Mahya (zone de santé de Masisi) ainsi que dans les villages de Kishee, Bushaire, Rutoboko, Humura dans l'aire de santé de Masisi. Ces deux aires de santé qui ont accueilli ces ménages sont situées à plus de 50 km au sud-ouest de Masisi centre. Ces déplacés arrivent progressivement dans un état déplorable, sans moyen de subsistance ni bien matériel. Certains parmi eux ont passé des nuits en chemin, dans la foret, exposés aux intempéries et autres risques. La situation des enfants, des personnes âgées et des femmes enceintes est particulièrement préoccupante au regard des multiples déplacements qu'ils ont connus. L’Absence des services de sécurité (FARDC et Police Nationale) risque des nouvelles violences en raison de la présence des différents groupes armés belligérants dans les zones de provenance de déplacés. Ces combats pourraient également s’étendre au groupement Nyamaboko 1er situé dans la zone de santé de Masisi. Aucun acteur humanitaire n’’est présent dans les aires de santé de NGOMASHI et Mahya car l’accès physique est un grand défis pour accéder à ces zones (La zone est enclavée, sans route tracée et n'est accessible qu'à pieds). Ceci fait que depuis leur arrivé ces déplacés sont toujours sans assistance alors que leur besoins seraient estimés dans plusieurs domaines notamment la sécurité alimentaire (vivre), Eau hygiène et assainissement, Abris santé.