Vous consultez les informations de l'alerte précoce N° 4922
Registre des alertesAu moins 14 826 déplacés, regroupés en 2 471 ménages vulnérables sont en situation de déplacement, Groupement Bizalugulu, Chefferie Basile, en Territoire de Mwenga depuis le 14 août 2023 : ces déplacés dont 8 346 (1 391 ménages) sont signalés dans la Zone de santé de Kamituga et 6 480 autres (1 080 ménages) dans celle de Mwenga entre le 14 août et le 17 septembre 2023, fuyant les violence et atrocités des éléments en armes actifs à la limite de 4 territoires (Mwenga, Shabunda, Walungu et Kabare). De sources locales dans la région, ils sont hébergés en famille d’accueil dans des conditions de précarité et de promiscuité. Ces déplacés fuient des affrontements entre les factions rebelles de Maï-Maï Raiya Mutomboki/Kafumwa et celles de Ndurumu. Ils viennent principalement de villages Milemba, Kooze, Mazi, Mponga et Mukenye, dans l’aire de santé de Nyalubemba, Groupement de Bamuguba – SUD (Zone de santé Mulungu/Shabunda) et de Busolo, Lukigi, Ibanga et Kasese, dans celle de Luntukulu, Groupement MULAMBA (Zone de santé Kaniola/Walungu). Les conflits liés au contrôle des pouvoirs coutumiers, carrés miniers, marchés, check-points payants … alimentent les tensions entre différents groupes armés rivaux dans la zone. La forte concentration de ces déplacés qui vivent en grande partie dans les localités de Mutunda II, Kiligi (Aire de santé de Kankanga), Mawe I, Mawe II, Misanya, Tulemba (Aire de santé de Kigalama) et Mutunda I (Aire de santé de Ngando). La présence de ces déplacés en nombre dans les deux zones de santé exerce une forte pression démographique d’environ 128% au sein des communautés hôtes. Au cours de ces affrontements, les deux factions rebelles rivales se livrent à des actes de violences inouïes (exactions, extorsion, pillage, pillages, tortures et violences sexuelles …) contre des populations les populations locales. Le bilan provisoire de ces incidents fait état de 05 déplacés grièvement blessés, 20 femmes violées et d’importants dégâts matériels. Les alertes reçues rapportent aussi des cas de diarrhées avec déshydratation sévère, d’anémies sur paludisme chez les enfants et des d’infections respiratoires aigüe durant période. Aucune organisation n’intervient la région, en raison notamment des contraintes d’accès physique et sécuritaire. Les besoins en vivres, Santé, AME/Abris, Wash sont criants dans la région. OCHA va partager l’alerte à la prochaine réunion COHP et avec les acteurs concernés, pour besoin d’évaluation et de réponse en faveur de ces déplacés.
Critique
Non définie
Intitulé |
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DIAGNOSTIC PRÉLIMINAIRE
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EN ATTENTE D'ÉVALUATION
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EN COURS D'ÉVALUATION
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EVALUATION TERMINÉE
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ATTENTE D’INTERVENTION
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INTERVENTION EN COURS
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ALERTE HUMANITAIRE CLÔTURÉE
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EVALUATION POST-INTERVENTION
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