Vous consultez les informations de l'alerte précoce N° 5026
Registre des alertesEnviron 70 000 personnes sinistrées par les inondations dans 8 zones de santé de la DPS Tshopo : c’est depuis le 20 novembre que les eaux du fleuve Congo et ses affluents sont sorties de leurs lits pour inonder 7088 maisons dans les zones de santé Makiso – Kisangani, Tshopo, Mangobo, Lubunga, Yakusu, Isangi, Basoko et Banalia, selon le rapport de la Division provinciale des actions humanitaires et solidarité nationale de la Tshopo. L’échelle limnometrique observé le 27 novembre indiquait 7,24m. Le dernier pic de la montée des eaux était enregistré le 05 mai avec une échelle de 8,04m. Plus de 2000 maisons déjà détruites par les eaux, selon le même rapport. La majorité des ménages sinistrés ont accueillis les déplacés internes de la crise de Lubunga. Ce nouveau choc vient aggraver les vulnérabilités multisectorielles des déplacés internes et des familles d’accueil transformés en sinistrés. Le risque d’éclosion des maladies liées à l’eau, l’hygiène et l’assainissement est très élevé, surtout dans les zones de forte concentration des déplacés dont Makiso – Kisangani, Lubunga et Tshopo. Le décor d’une catastrophe humanitaire qui se met en place dans la Province de la Tshopo qui compte plus de 100 000 déplacés internes du conflit intercommunautaire dont le dénouement tarde à venir faute d’implication suffisante des autorités étatiques. Même du côté humanitaire, la réponse est encore dans sa phase embryonnaire. OCHA continue à attirer l’attention de la communauté humanitaire sur les crises humanitaires en Province de la Tshopo dans l’espoir d’une réponse à la hauteur des besoins urgents sur le terrain.
Modérée
Non définie
Intitulé |
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DIAGNOSTIC PRÉLIMINAIRE
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EN ATTENTE D'ÉVALUATION
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EN COURS D'ÉVALUATION
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EVALUATION TERMINÉE
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ATTENTE D’INTERVENTION
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INTERVENTION EN COURS
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ALERTE HUMANITAIRE CLÔTURÉE
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EVALUATION POST-INTERVENTION
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