Le 02 février 2024, environ 2 000 personnes ont dû fuir précipitamment leurs domiciles du village de Katanga et environ y compris le site de Katanga qui s’est vidé de tous les ménages PDI. Cette situation est consécutive à un regain de tension communautaire entre les Twa et les Bantu. En effet, le 27 janvier 2024, deux filles PDIs (Bantu) avaient été enlevées dans un champ situé à 2 km environ du site PDIs de Katanga. Ces dernières, libérées à la suite de l’intervention d’un groupe d’éléments d’auto-défense, ont été violées et ont reçu l’assistance médicale à Kisonja. A l’occasion de leur intervention, les éléments du groupe d’auto-défense ont capturé puis remis aux FARDC un élément Twa qui vivrait sur le site de Katanga, soupçonné d’assurer la liaison entre les PDIs Twa et un groupe d’assaillants dans la brousse. De leur côté, les assaillants soupçonneraient un complot d’assassinat de leur camarade arrêté par les autodéfenses et remis aux FARDC. Le 31 janvier 2024 aux environs de 17 heures, trois personnes, dont deux filles PDIs, âgés entre 14 à 19 ans qui se rendaient au champ (1 km du site PDIs de Katanga) avaient été attaquées, et grièvement blessées par un groupe armé, présumé Twa. La panique généralisée a gagné les habitants de Katanga après qu’on a eu annoncé le décès de deux filles blessées et a poussé tout le monde à fui le 02 février les uns vers le village de Fundiswata (127 ménages), les autres vers celui de Tundwa (55 ménages), Lukengwe (38 ménages), Bakari (29 ménages), Kibije (31 ménages) et Katanga (120 ménages).