Présences de plus de 55 000 personnes déplacées dans la zone de Bweremana en Territoire de Masisi : Selon la société civile locale, il s’agit des mouvements multiples opérés par ces déplacés qui vivaient dans les sites des déplacés de Bweremana avant la progression des combats vers les localités situées sur l’axe Sake-Shasha et Bweremana. Ces personnes regroupées au sein des 11 030 ménages figurent parmi ceux qui étaient obligées de se redéplacer de nouveau, à la suite des attaques ciblant la région susmentionnée le 03 février 2024. Environ 4998 ménages se trouvent dans les sites de Bweremana et Kashenda tandis que 6032 autres se trouvent en familles d’accueil. Une majorité avait fui vers Minova au Sud-Kivu. Les conditions des vies difficiles traversées à Minova avaient contraint ces personnes déplacées a regagné Bweremana en dépit de la situation sécuritaire qui reste encore aléatoire dans cette zone où elles étaient en déplacement depuis l’année passée. Une majorité de ces déplacés étaient venu de plusieurs villages entre autres, Kabase, Kiluku, Kituva et Bishange qui sont leur zone de provenance situées dans le groupement Muvunyi Shanga ; d’autres personnes étaient venues du groupement Karuba notamment Renga, Kabondo, Karuba, Kiluka Ndumba etc…) ; La poursuite des combats ne peut permettre à ces déplacés de regagner ces zones. Avant leur déplacement, ils avaient reçu une assistance alimentaire du PAM entre Janvier et début février 2024 ; D’autres organisations telles que Mercy Corp ; MEDAIR, Alima, PU, et HI intervenait dans la zone dans le secteurs variés (notamment la santé, Eau hygiène et assainissement, protection etc.). En raison de l’insécurité, ces organisations avaient également suspendu leurs activités dans la zone ; En conséquence, ces déplacés traversent une situation difficile avec des besoins multisectoriels en santé, vivres, Abris et AME qui sont les secteurs les plus pressants. OCHA va partager cette alerte avec la COHP pour le suivi; A noter toutefois que la zone est difficilement accessible en raison des conditions sécuritaires