Présence de plus 17 000 personnes déplacés soit 2 950 ménages dans l'aire de santé de Mianja dans la zone de santé de Masisi en territoire de Masisi : selon la CROIX ROIUGE partenaires de l’Unicef, depuis Janvier 2024, l'aire de santé de Mianja situé au nord-ouest de Masisi centre ne cesse d'accueillir des vagues de déplacés fuyant les affrontements entre les FARDC appuyées par des groupes armés locaux appelés wazalendo et le M23. Ces déplacés venus pour la plupart des groupements Bashali Mukoto (Kitshanga, Kahira, Kibarizo), de Bashali Kaembe (Nyamitaba, Muheto, Kausa), du groupement Matanda et des autres localités du groupement Biiri se sont ajoutés à d'autres vagues de déplacés arrivés en 2023. Environ, 2950 ménages déplaces sont signales dans cette aire de sante. Des nouvelles vagues sont arrivées depuis début mai. Tous ces déplacés vivent dans des conditions déplorables dans différents villages de l'aire de santé de Mianja. L'autorité de l'Etat est presque absente dans la zone avec une présence accrue des groupes armés et une faible présence d’acteurs humanitaires, ce qui aggrave les conditions socio-économiques des déplacés déjà suffisamment dégradées. Quoiqu'occupée par différents groupes armés, la zone de Mianja jouit actuellement d'une accalmie relative. La zone n'a pas enregistré des incidents sécuritaires majeurs depuis plusieurs mois. Elle est accessible par moto pendant cette période sèche. Toutefois, l’accès est difficile pendant la saison de pluie. Dns cette Aire de santé, l’ONG CENEAS, apportent une réponse aux VGB et PREMIERES URGENCES en soins de santé primaires. Cependant, la population a un accès très limité à l'eau, avec des conditions d'hygiène généralement critique dans les ménages déplacés et dans la communauté(latrines hygiéniques très rares dans les villages, les habitants de la plupart de villages doivent faire au moins 1km pour s'approvisionner en eau. En outre, a cause de multiples déplacements et des pillages a répétition, les ménages déplacés sont dépourvus des AME selon les sources locales. Tous les déplacés sont en familles d'accueil. Ce qui implique une cohabitation difficile dans des cabanes généralement rudimentaires dans ces villages . Seulement un petit nombre d'élèves déplacés ont intégré les écoles dans la zone d'accueil. La plupart étant dans l'impossibilité de reprendre le chemin de l'école à cause du manque ou d'insuffisance des moyens financier.