Vous consultez les informations de l'alerte précoce N° 5352
Registre des alertesEnviron 26 082 personnes déplacées des 4347 ménages accueillies dans la zone d santé de Masisi en territoire de Masisi : Selon la Croix Rouge/RDC, entre le 14 et 15 Juin 2024, des nouvelles vagues de déplacés sont enregistrées dans les aires de santé de Mpanamo, Busihe et Kahanga dans la zone de santé de Masisi. Celles-ci s'ajoutent à d'autres vagues arrivées depuis novembre 2023 fuyant les atrocités causées par les confrontations quasi-quotidiennes entre le M23 et les FARDC appuyées par de groupes armés locaux. Les principaux villages de provenance pour les anciennes vagues sont Kilolirwe, burungu, Nyamitaba, Muheto, Kalonge, Kausa. Les nouvelles vagues sont entre Mai et Juin 2024 en provenance de Nyamitaba, un village tombé à la première quinzaine de juin 2024 entre les mains du M23. D'autres sont venus également de Kanzenze, Nyakariba, Kalonge et tunda lubale. Le mouvement reste pendulaire sur la zone à cause des incidents securitaires enregistrés dans la zone notamment dans la vallée entre Muheto et Nyamitaba. Les besoins humanitaires sont énormes dans cette partie et demande une reponse multisectorielle bien coordonnée pour alléger la souffrance des déplacés mais aussi des communautés d'acceuil. Première urgence déjà positionné à Mpanamo depuis Mars 2024 assure l’appui en soins de santé primaires et nutrition, MSF Belgique et la Croix-Rouge locale organisent la riposte contre le choléra à Kahanga et CENEAS apporte une réponse aux cas de VBG. Cependant, l'accès à l'eau, aux latrines hygiéniques est très limité sur tout l'axe. L'hygiène publique est presque non existante . Les huttes de déplacés du site Kavumu (mpanamo) et Kitambi (Kahanga) ne sont pas dans la plupart couvertes par des bâches. Les rares huttes couvertes le sont par des bâches en mauvais état. Les Abris manquent également pour les déplacés en familles d'accueil qui se débrouillent tant bien que mal pour cohabiter avec leurs familles d'accueil. Outre ces problématiques humanitaires, parmi les grandes conséquences de déplacements réguliers dans la zone, on note la perte des biens essentiels de ménages. Soit par abandon de ces biens dans les maisons soit par pillage lors des déplacements. Aussi, l'UNS et l'UNTI ne sont pas prises en charge par PUI selon le responsable de la structure. Pour Busihe la prise en charge est très compliquée du fait que les médicaments manquent énormément, les transferts et les ordonnances médicales sont quasi-quotidiens, le nombre de consultations journalières sont à moins de cinq patients. Les conditions de soins ne sont réunis dans cette structure qui n’a ni eau, ni électricité ni latrine hygiéniques. Les 8 places disponibles pour accueillir les malades observés ne sont pas non plus confortables. La structure n'a que deux infirmiers et un hygiéniste. Quant au centre de santé de Kahanga, les difficultés sont aussi nombreuses notamment l'insuffisance des médicaments et l'insuffisance des moyens de prise en charge des prestataires. Il est à noter aussi que l'aire de santé de Kahanga connait ce dernier temps une recrudescence des cas suspect de cholera et de diarrhée simple. Heureusement la riposte mise en place par MSF et la Croix-Rouge locale permet de limiter la propagation de cette épidémie.
Critique
Non définie
#ID. | #Pers. | #Ménage | Zone de santé | Admin 1 | Admin 2 | Admin 3 | Admin 4 | Admin 5 | ||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
5821 | 26082 | 4347 | Masisi | Nord-kivu | Masisi | Bashali | Bashali-kaembe | Butendere/kahanga |
Intitulé |
---|
DIAGNOSTIC PRÉLIMINAIRE
|
EN ATTENTE D'ÉVALUATION
|
EN COURS D'ÉVALUATION
|
EVALUATION TERMINÉE
|
ATTENTE D’INTERVENTION
|
INTERVENTION EN COURS
|
ALERTE HUMANITAIRE CLÔTURÉE
|
EVALUATION POST-INTERVENTION
|