14 395 habitants déplacés (3 855 ménages) habitants de villages Makamba, Kakola et Katende, en groupement Kibumba, Mwambao et Ikama Kasanza, en Chefferie de Wakabango 1, Zone de santé de Kalole sont en situation de déplacement, à la limite de zone de santé de Kalole (Sud Kivu) et celle de Kabambare (Maniema) depuis le début de ce juillet 2024 : ce mouvement de la population observé en deux vagues, résulte résultant des affrontements violents entre les rebelles Raïa Mutomboki/Kabala (autochtone) et la faction rivale de Maïmaï Malaïka/Vandame venus de la province voisine du Maniema). Des alertes de sources locales et officielles, 720 habitants (120 ménages) de villages de Batale et Makamba se sont déplacés autour du 03 juillet 2024 vers la Cité de Kalole (Sud Kivu), fuyant les affrontements entre les deux milices armées. Du 09 au 13 juillet 2024, la Caritas et la DIVAH au Maniema alertent sur la présence d’au moins 13 675 nouveaux déplacés (3 735 ménages) dans plusieurs localités de groupements Kibumba et Mwambao, aires de santé de Salumu-Basikibunda, Secteur des Bangu Bangu Wamaza, Territoire de Kabambare, Province du Maniema, à la suite de nouveaux affrontements entre les deux parties. Ces nouveaux déplacés viennent de village Makamba, Kakola et Katende, en Chefferie de Wakabango I, territoire de Shabunda en province du Sud-Kivu. Ces déplacés en situation de vulnérabilité multisectorielle sont hébergés en famille d’accueil, dans les endroits publics et d’autres dans la brousse sans aucune assistance humanitaire. Les zone de santé de Kabambare et de Lusangi sont présentement en proie à l’épidémie de rougeole et à la présence élevée des cas de malnutrition aigüe, faisant de déjà des centaines de morts. En raison des contraintes d’accès physique et de manque des ressources, le Maniema reste une crise presqu’oubliée. OCHA plaide en faveur de mobilisation des ressources pour faire face à l’immensité de la crise.