Près de 1 818 abris appartenant aux sinistrés détruits ou touchés par les pluies diluviennes accompagnées des vents violents le 11 septembre 2024 font au moins 5 520 personnes sans-abris dans les villages de Muhongoza, Buziralo, Kalehe centre, Chiholole, Bushushu,… Zone de santé de Kalehe, en Groupement Mbinga Sud, Chefferie Buhavu : De sources locales, la catastrophe a entrainé la destruction au moins près de 909 abris de fortune de sinistrés de la dernière catastrophe de l’axe Bushushu-Nyamukubi en 2023. Notons que 287 autres abris ont été enregistrés dans le site de Mushonezo, 117 abris dans le site Amani et 505 abris dans le site Katashola. Par manque d’abris, ces personnes ont été accueillies dans les familles d’accueil pendant que les autres occupent jusque-là les écoles (l’E.P. EDAP ISP, complexe scolaire Olame), rendant les conditions d’apprentissage des enfants encore plus difficiles. Ces personnes replongées dans une seconde crise présentent une vulnérabilité dans tous les secteurs d’intervention humanitaire, nécessitant le positionnement des acteurs dans la zone. OCHA plaide pour une évaluation des besoins en assistance d’urgence en faveur de ces sinistrés. • Les pluies diluviennes du 07 au 08 septembre 2024 font environs 170 maisons endommagées, faisant près de 197 ménages (1 182 personnes) sans abris dans l’aire de santé de Bigombe, en Zone de santé de Kamituga) : Selon diverses sources, les pluies diluviennes accompagnées des vents violents se sont abattus dans le Village Bigombe (Groupement Banakyungu) et Mazozo (Groupement Baligi), en Chefferie Wamuzimu, Territoire de Mwenga au Sud-Kivu entrainant d’importants dégâts matériels. Le bilan dressé par les sources locales fait état d’environ 170 maisons endommagées, laissant près de 197 ménages (1 182 personnes) sans abris. Ces personnes ont été accueillies dans les familles d’accueil et les autres occupent jusqu’à présent les écoles dont l’E.P. Vatican 1 et l’E.P. Katimbili. Des alertes toujours reçues, les écoles (E.P. Lulimba et Inst. Tima) ont perdu les toitures et certains de leurs mûrs, affectant près plus 300 élèves. Pour le moment, les enfants inscrits dans ces écoles ne savent plus comment suivre les cours. Le positionnement des acteurs pour une évaluation de besoins est requis.