Selon les autorités du territoire, le Chef de groupement et la société civile de Djugu Centre, plus de 5 500 personnes en situation de vulnérabilité dans 8 villages, parmi lesquelles des personnes déplacées, des retournés et les familles qui les ont accueillis. Selon ces sources, la détérioration de la situation sécuritaire sur l’axe Fataki – Djugu – Gina entre le 13 et 21 septembre 2024 a fait déplacer plus de 3 200 personnes et pousser près de 500 autres à retourner spontanément dans huit villages du groupement de Djugu, secteur de Walendu Djatsi, aire de santé de Djugu, ZS de Fataki. Ces personnes venues prinicpalement des localités de bassa, Tchnunda, Golo et l'axe fôrêt sont accueillies dans quelques 400 ménages constitués de 1 859 personnes. Les villages ayant accueilli les personnes déplacées et les retournés sont Bura, Djugu 1, Djugu centre, Bugu, Kpanga, Leon et Batete. Selon les mêmes autorités, ces personnes font face à des besoins en articles ménagers essentiels, en vivres et aux dépenses liées à l’éducation des enfants du niveau secondaire admis dans les écoles de la place à Djugu Centre. Dans la zone les partenaires ALIMA et COOPI en consortium offre des soins de santé primaire gratuits et assurent la prise en charge nutritionnelle depuis le centre de santé de Djugu. Par ailleurs, les populations vivant dans des villages à l’ouest de Djugu – Centre subissent des incursions des personnes armées pendant la nuit. Ce qui les pousse à avoir des mouvements pendulaires entre leurs villages et les alentours du campement du Régiment FARDC où ils passent nuit. Ces éléments armés les empêchent de fréquenter les champs, ce qui les expose à des besoins alimentaires. Le Centre de santé de Djugu qui dessert ces villages affirme avoir observé une augmentation des cas de malnutrition depuis le début du mois d’octobre 2024.