Selon la Société civile locale, les 4 et 5 novembre 2024, des éléments armés de CODECO venus de du groupement Zekere (Secteur Walendu Tatsi) sont arrivés et occupés les infrastructures scolaires de l’EP BUWA du village BUWA situé dans le groupement de Tambaki, en chefferie des Bahema Banywagi, zone de santé de Tchomia. Cette installation des CODECO a provoqué un déplacement préventif d’environ 881 ménages soit 5 286 personnes originaire des villages BUWA, BANDONI, BWATE, KAKOKO 1 et KAKOKO 2, ces personnes se sont accueillies dans les aires de santé Tchomia et Kasenyi. Selon la société civile et les chefs des villages d’accueil, ces ménages déplacés sont localisés dans les villages suivants de l’AS de Tchomia : Nyamusasi (63 ménages), Kanyamukira (71 ménages), Tambaki (85 ménages), Kikoga (77 ménages), Engavu (139 ménages), Nyakova (137 ménages), Sabe (89 ménages), Bukuku (78 ménages) et également dans le site de Nyamusasi 2 où 135 ménages sont dénombrés au 6 novembre. Aussi, 196 autres ménages sont accueillis dans l'AS de Kasenyi. Selon la société civile, ces éléments de CODECO ont déclaré être venus sécuriser la zone et la population. Il sied de noter que la population concernée par ce mouvement de déplacement préventif depuis le 5 novembre est celle retournée récemment depuis les évènements malheureux survenus entre la force loyaliste et les éléments armés du groupe ZAIRE en fin juillet 2024. Plusieurs familles s’étaient déplacées vers plusieurs direction dont l’intérieur de la ZS de Tchomia, vers le territoire de Mahagi et d’autres vers Ouganda. En zone de Tchomia, 70% de ces personnes sont dans les familles d’accueil de l’épicentre de l’aire de santé (Tchomia centre) et 30% au site de Nyamusasi. Par ailleurs, dans l’aire de santé Kasenyi, ces ménages déplacés sont en majorité dans les familles d’accueil (90%) et une petite proportion (10%) au site de Kasenyi. D’après les sources locales contactées, seul l’ONG IRC appui le centre de santé de Tchomia en assurant la gratuité des soins de santé pour tous. Toutefois, au centre de santé de Kasenyi, aucun partenaire s’est positionné après l’expiration du contrat de l’ONG ALIMA. Aux côtés de ces acteurs humanitaires, l'on note la présence de l'ONG PPSSP/Unicef pour l'appui aux activités de PEV de routine. Les mêmes sources renseignent également que ces personnes sont confrontées en milieux d’accueil à la carence en vivres, difficulté en abris et autres