Présence d’environ 3 360 personnes de 560 ménages déplacés dans l’agglomération de Kashuga en groupement Bashali Mokoto, situé dans la zone de santé de Mweso. Ces populations déplacées sont arrivées en deux vagues dont 287 ménages dans la période du 20 au 29/10/2024 et l’autre vague de 273 ménages arrivés du 1er septembre au 15 octobre 2024. Ils fuient les affrontements entre le M23 et les groupes armés d’autodéfense en territoires de Masisi, Rutshuru et Walikale dans les zones au tour des villages de Kalembe et Kashuga. Ils sont hébergés en familles d’accueil et dans les abris d’urgence dans le site de déplacement de Kashuga. La pression démographique étant évaluée à 6% soit 560 ménages déplacés contre 8 724 ménages communautés hôtes dont environ 1 800 anciens ménages déplacés hébergés dans le site. D’après les informateurs clés contactés, les besoins prioritaires pour ces populations sont : la nourriture, EHA et les AMEs. Hormis l’assistance en santé, ils n’ont pas encore bénéficié d’autre quelconque assistance. Ils vivent dans de conditions difficiles. La zone état endémique au paludisme, ces déplacés présentent aussi un besoin en moustiquaire. Les déplacés hébergés dans le site de Kashuga ont aussi un besoin criant en abris d’urgence. Quelques acteurs de réponse sont présents dans la zone d’accueil notamment, MSF HOLLANDE qui assure la gratuité des soins de santé appuyant queqleus aires de santé et l’Hôpital général de Mweso. KASHUGA est accessible par voiture via Mweso-Kashuga. L’adduction d’eau existante est en panne avec 8 bornes qui sont fonctionnelles sur 24 d’où une insuffisance d’eau entrainant le recours des eaux de surface. Les ménages PDI sont accueillies dans des maisons des ménages hôtes, et dans des abris abandonnés de l’ancien site spontané de la place. Pas des ménages accueillis dans des centres collectifs. Les écoles sont opérationnelles depuis le début de l’année scolaire avec des intermittences pendant les affrontements. Au niveau de la sécurité alimentaire, il s’observe une rareté des produits vivriers dans la zone, car il s’agit de la période de soudure où les ménages hôtes procèdent à des activités de semis et d’entretien des cultures.