Selon les sources médicales l’accalmie précaire observée ces jours dans l’aire de santé de Karuba située dans la zone de santé de Kirotshe a favorisé le retour des 17 250 personnes soir 2875 ménages. ces retour est encore progressif . Ces personnes rentent dans leur milieu venant de sites au tour de Goma où ils étaient en refugie depuis début 2023 à la suite des conflits et des problèmes sécuritaires engendrés par les affrontements entre les FARDC et les M23. Ces personnes s’ajoutent aussi a plus de 70 000 autres ayant déjà rejoint leurs milieux de provenance dans le territoire de Masisi, depuis début janvier, repartie dans les zones de santé de Kirotshe et Mweso. Cependant, ces personnes rentrent dans leur milieu où il s’observe un défis énorme en termes d’infrastructure de base en déficit soulignant la nécessité d’un appui humanitaire pour renforcer la résilience communautaire des personnes retournées. Les attaques menées par Ies belligérants dans le territoire de Masisi y ont détruit un grand nombre d’infrastructures civiles et de services publics essentiels, ce qui empêche les retournées l’accès aux services vitaux. Selon les sources humanitaires, Il a été rapporté l’endommagement de l’adduction construite par Oxfam en 2019 dans l’aire de santé de Karuba située dans la zone de santé de Katoyi qui accueille les 17 250 personnes retourné depuis début février 2025 et une grande partie de la tuyauterie vandalisée privant ces populations l’accès à l’eau de qualité . Dans plusieurs secteurs les besoins humanitaires restent toujours importants, notamment dans le domaine de la réhabilitation des infrastructures et des services de base (comme la santé, l'éducation et l’accès au champs en vue d’une accès moyen de subsistance notamment) et de la réintégration des populations retournées. Face à l’urgence d’une réponse en Wash, OXFAM a effectué une descente le lundi 03 mars 2025 à Karuba pour une évaluation dans ce secteur au vue de l’exposition des populations au risque des maladies d’origine hydrique, Des probleme observés dans la zone souligne aussi une nécessité d’une évaluation multisectorielles en vue d’une réponse intégrées aux besoins prioritaires pouvant permettre de renforcer la résilience communautaires de ces retournés et la population locale en générale