Plus de 31500 personnes retournées identifiés dans l’aire de santé de Kingi Ce retour s’observe depuis les deux semaines qui ont suivi la prise du contrôle de la ville de Goma par le M23 en fin janvier 2025. Ces personnes ont été identifiées dans la localité de Kingi située au nord de Sake à plus ou moins 40km de Goma sur la route Goma-Kitshanga. Depuis début février 2025, cette localité a déjà a accueilli 31 500 personnes qui rentrent précipitamment, réparties dans 5250 ménages peinent à renouer avec la vie normale dans plusieurs secteurs : . - En EHA : Le centre de santé de Kingi alerte sur une aggravation de la situation en Eau, hygiène et assainissement dans toute la localité. Cette problématique fait appel à l’urgence d’une intervention dans ce secteur pour éviter l’aggravation des maladies d’origine hydrique alors que de cas suspects de cholera et de diarrhée simple ont déjà été notifiés dans cette structure. - Bien que certains ménages retournés conservent encore leurs AME obtenus pendant les différentes assistances à Goma, les besoins en AME restent encore plus importants dans la localité de Kingi associé a l’absence des abris adéquats en raison de la destruction de plusieurs maisons pendant la guerre. Plusieurs retournés ayant eu la chance de regagner leurs villages avec les bâches obtenues à Goma ont construit des petites huttes dans leurs parcelles. Cependant, la souffrance due aux intempéries et d'autres risques sécuritaires risque d’aggraver la vulnérabilité de ces retournés. - Le centre de santé de Kingi a été parmi les premières structures de santé affectées par les actes de vandalisme, et attaque suite aux conséquences des affrontements armés cessant de fonctionner depuis 2023. Les services de soins ont repris timidement depuis 2024 mais dans des mauvaises conditions. MSF intervient dans la zone à travers l'approche’ ‘CLINIQUE MOBILE'' mais n’arriver pas à absorber tous les besoins dans ce secteur - La localité de Kingi connait une situation alimentaire difficile. 90% de la population s'occupant de l'agricultrice a passé plus d'une année en déplacement dans les différents sites de déplacés à Goma. La production agricole ayant sensiblement baissée, prive ces retournés le moyen adéquats pour faire face à leur besoins vitaux et sans possibilité de se relancer dans les activités agricoles par manque d’outils aratoires et les semences. Ces besoins mentionnés mettent en lumière la nécessité d’une évaluations multisectorielle en vue d’une reponse optimale aux gap/lacunes prioritaires