Vous consultez les informations de l'alerte précoce N° 5871
Registre des alertesPres des 2902 ménages retournés et déplacés ayant regagné l’aire de santé de Kalonge/Busihe vivent dans des conditions précaires: Depuis février 2025, l'aire de santé de Kalonge située dans la zone de santé de Masisi accueille des vagues de retournés. Ces derniers proviennent des sites de déplacés de Goma, Katale, Bihito, Kalinga et Maisisi où ils étaient en déplacement à la suite des affrontements entre M23 et FARDC depuis plusieurs années. Ce retour a été motivé par la prise du contrôle des plusieurs zones par le M23 notamment, Goma, conduisant au démentiellement des sites. Cependant, ce retournés rentrent dans des conditions extrêmement difficiles aggravant leur vulnérabilité: Depuis début cette année, l'aire de santé de Kalonge avait également reçu les déplacés (au moins 297 ménages) venant de Mianja, Kahanga,Et Masisi centre, des zones où les combats se poursuivent entre le M23 et les Wazalendo. Des facteurs ci-dessous illustrant la vulnérabilité des retournés et déplacés dans la zones d’accueil requièrent une attention de la part de la communauté humanitaire: - Les populations retournées estimées à près des 15 633 personnes (2605 ménages) augmentent d’ores et déjà les besoins dans les communautés avec une surpopulation dans les ménages d’accueil. - Accès insuffisant à l’eau, à l’hygiène et à l’assainissement dans ces zones aggravant les risques de maladies diarrhéiques, en raison de la destruction ou l’absence d’infrastructures fonctionnelles ; - La majorité des retournés sont déjà installés dans leurs maisons. Mais un probleme d'abris se pose plutôt pour les 297 ménages déplacés vivant en familles d'accueil sans la moindre possibilité financière et matérielle pour se construire ou payer le loyer. - Selon l'infirmier du CS Kalonge, sa structure peine à fonctionner depuis près de deux ans prouvant de difficultés pour prendre en charge les nombreux malades retournés et déplacés qui viennent souvent pour des consultations sans possibilité financière. - Les écoles fonctionnent difficilement avec des effectifs très réduits d’enseignants et sans motivation par manque de paiement des salaires vu le contexte actuel, inclus l’insuffisance de fournitures scolaires pour les élèves et certains manuels pédagogiques ont même été pillés dans certaines écoles. Ces besoins identifiés soulignent la nécessité d’une réponse humanitaire impérieuse, notamment en sécurité alimentaire, AME, santé, et soutien au moyen de subsistance/agricole pour renforcer la résiliences communautaire des retournés.
Critique
Sévère
Intitulé |
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DIAGNOSTIC PRÉLIMINAIRE
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EN ATTENTE D'ÉVALUATION
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EN COURS D'ÉVALUATION
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EVALUATION TERMINÉE
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ATTENTE D’INTERVENTION
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INTERVENTION EN COURS
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ALERTE HUMANITAIRE CLÔTURÉE
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EVALUATION POST-INTERVENTION
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