Environ 12 810 personnes déplacées arrivée progressivement à Kitshule dans la ZS de Masisi . Depuis mi-avril 2025, environs 12 810 personnes des 2135 ménages déplacés sont arrivés dans l'aire de santé de Kitshule. Ces personnes provenant dans leur majorité du groupement Bapfuna ont commencé à fuir depuis l’escalade d’attaques initiées par les M23 contre les Wazalendo dans les vilages, Mianja, Kahanga, Lubizo, Katuunda,Kibahima ect...). La persistance d’affrontements et les incursions d’hommes armés dans des nombreux villages entrainent la poursuite des flux de mouvements de population aggravant la vulnérabilité des différentes zones d’accueil. Ces déplacés vivent dans des conditions non descriptives illustrée par des facteurs multiples notamment dans les domaine de la sécurité alimentaire, l'abris et les AME. L’aire de santé de Kitshule avait déjà accueilli d’annéciennes vagues de déplacés qui se sont insérées dans la communauté à la suite du démentiellement des sites traditionnels de Kalinga et Bihito qui dataient déjà de plusieurs années. Ces dernières vivent dans une promiscuité détériorant aussi les conditions d'hygiène à la suite de l'insuffisance d'eau potable et la précarité des installations sanitaires dans les villages de Lushebere,Kalinga et Kitshule. Malgré la présence de quelques acteurs (notamment PREMIERE URGENCE en santé et nutrition, CONCERN pour les AGR et les cas VBG, HELP A CHILD dans la distribution des plantules aux écoles, CAJED pour la résilience socio-économique et WAR CHILD pour la protection de l'enfance avec les EAE), la vulnérabilité de la région, aggravée par des flux de mouvements continus de population, fait appel à une évaluation en amont, pour adapter les réponses au besoin réels de ces communautés. Bien que toute la population accède gratuitement aux soins de santé grâce à l'appui de l'ONG PREMIERE URGENCE, la vulnérabilité s’accroit, aussi soutenue par des mouvement multiples dans cette région théâtres de violences cycliques. La souffrance est plus développée dans les centres collectifs notamment, où les PDI vivent dans une saturation infernale dans des locaux aussi très rudimentaires.