Environ 24 934 personnes (4 026 ménages) déplacées en deux vagues et 7 937 autres retournées sont accueillies dans les villages des Aires de Santé de Bbaya, Paty et Mandje. La première vague de 6 225 personnes avait fui des violences armées opposant FARDC aux CRP/Zaïre en juillet 2025 alors que la seconde vague de 17 934 personnes avait fui des affrontements entre FARDC et CRP/Zaïre en août 2025. Ces personnes sont réparties dans Bbaya : 4 074 personnes, Paty : 2 538 personnes et Mandje : 11 322 personnes. Ces retournés sont localisés à Mandje : 3 479 personnes et 4 458 autres à Paty. La première vague des PDI avait fait objet de cette alerte en août, cette mise à jour prend en compte les nouvelles vagues des PDI et retournés. Selon les sources locales, les ménages retournés sont venus des quartiers périphériques de la ville de Bunia où ils n'ont bénéficié d'aucune assistance humanitaire ; tandis que les ménages déplacés sont venus de Lopa, Iga, Tchélé, Gina, Dalla, Bule, Fataki à la suite de l'insécurité grandissante. Le mouvement de déplacement a été observé d’abord en juillet et depuis le mois d’Aout 2025 à la suite des multiples affrontements entre CRP et FARDC, ayant causé les pertes en vies humaines, incendies des maisons et pillages des biens de valeur. Cependant, le mouvement de retour progressif et timide de la population est également observé dans la zone durant la même période. Ce mouvement est motivé par l'amélioration de la situation sécuritaire, la reprise des activités scolaires et les difficultés de moyen de survie dans les zones de déplacement. Il sied de noter que, l’aire de santé Bbaya est appuyée par le consortium ALIMA-COOPI en SSP, Protection, Nutrition et Wash ; tandis que UNICEF et PAM pour la prise en charge des cas MAS/MAM, FDC/UNICEF en SSP, JSD GRAND LAC en SECAL et protection dans l'AS Paty et afin IEDA RELIEF s’est positionné en nutrition dans l'AS Mandje. Les sources locales déclarent que les mauvaises conditions d'abris et couchage, la promiscuité au sein des familles d'accueil et les difficultés d'accès aux champs seraient des problèmes auxquels sont confrontés les ménages déplacés et retournés dans la zone.