Depuis mi-Octobre 2025, un effectif de 13 893 ménages de 69420 personnes ont trouvé refuge dans les localités / villages Nduko (3023 ménages / 15115 personnes), Mongali (1963 ménages / 9815 personnes), Ivatama (3009 ménages / 15000 personnes), Katolo (2903 ménages / 14515 personnes) et Kyambogho (2995 ménages / 14975 personnes). Ces personnes ont quitté leurs villages comme Byambwe, Mabiango, Tunarudi, Sambalisa, Thucha, Butsili, Katanga, Ntoyo, Mukondo, Ngohi et Masingi en ZS de Manguredjipa, Musienene et Biena touchés par des multiples attaques ADF, accompagnés des meurtres, enlèvements, incendies de maisons et pillages. Ces violences ont déclenché des mouvements de panique, aggravés par la propagation de rumeurs dans les villages environnants. Ces déplacés sont accueillis dans les familles d'accueil et vivent dans des conditions très précaires et dans les besoins pressant en nourritures, moyens d'existence, santé, WASH, abris et AME. La scolarité des enfants est aussi perturbée par les déplacements multiples dans la zone. En octobre et novembre 2025 Plus de cent civils ont été tués lors de ces attaques répétées menées par les rebelles ADF. La société civile souligne la poursuite des découvertes de corps dans plusieurs villages et qui sont enterrés par la Croix Rouge Congolaise. Seules les ONGI ALIMA, Care International et Medair sont les seuls acteurs de réponse présents dans la zone. Les FARDC, appuyées par l’armée ougandaise, ont lancé des opérations de contre-offensive, libérant certains otages et repoussant les assaillants, mais la situation demeure alarmante. Les autorités locales réclament des réactions sécuritaire et humanitaire urgentes face à l’ampleur de cette situation.