Plus de 20 000 personnes déplacées (soit 4 000 ménages) parmi celles qui ont quitté le site de Bihambwe dans la zone de santé de Katoyi à la suite de l’insécurité, y retournent : Ces informations ont été communiquées par la protection civile de Bihambwe. Il s’agit en effet, d’un mouvement pendulaire effectué par ces déplacés qui ont commencé à rejoindre de nouveau ce site depuis samedi 16 décembre 2023. Ces derniers font partie de plus de 60 000 personnes (EH 4995) initialement accueillies depuis août 2023 dans ce site, provenant de Kausa, Nyamitaba et d’autres localité situées sur l’axe Sake-Kirolirwe à la suite des combats entre les FARDC et les M23. Ce mouvement est favorisé par l’accalmie observée dans la zone depuis le 11 décembre 2023 sur les lignes de front. Le cessez-le-feu annoncé par le gouvernement américain au conseil de sécurité du 11 décembre dernier et le retrait des éléments M23 ont favorisé la réduction de violences. En revanche, des éléments des groupes armés continuent à renforcer leur présence dans la zone de santé de Mweso malgré ce cessez-le-feu. Ceci traduit les risques élevés de la reprise des nouvelles attaques et provoquer le non-respect du cessez-le-feu. En raison de ces mouvements multiple effectués par ces déplacés, la vulnérabilité de ces derniers ne cesse de s’accroitre. Avant de quitter ce site préventivement sur fond de l’avancée des violences au tour de Mushaki (à plus ou moins 45km de Goma et 12 km de Bihambwe), ces déplacés avaient déjà reçu en novembre dernier, une assistance en vivres (des biscuits énergétiques) à travers le PAM. CONCERN avait aussi suspendu son intervention en EHA dans ce site, à la suite de l’insécurité et le départ de ces déplacés vers d’autres localités d’accueil jugées plus sécurisées. Au regard de ce mouvement pendulaire, une nouvelle assistance en vivres est requise inclus la couverture de besoins en eau hygiène et assainissement, Abris, et AME. L’ONG The Johanniter appuyait également le centre de santé de Bihambwe.